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Accessibilité

Ancienne méthode (avant 2005)

Le déplacement des bois abattus du parterre de la coupe à la route forestière s’effectue le plus souvent en empruntant une piste à tracteur. Lors de l’inventaire, les équipes de l’inventaire forestier notent pour chaque point :

– s’il existe une piste pouvant servir à la vidange des bois ;

– s’il est nécessaire de créer une piste et que cela semble techniquement possible ;

– s’il est impossible de créer une piste, ce qui veut dire que dans un tel cas il faudrait recourir à des techniques spécifiques de débardage comme le câble, la traction animale ou encore l’hélicoptère.

L’accessibilité intervient dans le calcul de l’exploitabilité.

Nouvelle méthode (accessibilité physique)

Entre 2005 et 2024, la donnée d’accessibilité était peu utilisée seule, privilégiant la combinaison de plusieurs données en une donnée d’exploitabilité.

Pour en savoir plus sur l’exploitabilité, cliquez ici.

Depuis 2024, le terme "Accessibilité physique" remplace celui de "Exploitabilité" utilisé jusqu’alors dans les publications "Nouvelle méthode". Non seulement le terme est modifié, mais également la clé (ou grille) de détermination.

Pour en savoir plus sur les raisons qui ont conduit à ces changements et voir les modifications de la clé de détermination, consultez la plaquette suivante :

Accessibilité forestière
L’inventaire forestier mobilise une nouvelle définition depuis 2024

Accroissement annuel de volume

L’accroissement annuel en volume sur écorce est calculé sur la période de cinq ans précédant l’année du sondage. Il s’exprime en mètres cubes par an. Il correspond à :

- l’accroissement des arbres recensables, c’est-à-dire le gain moyen annuel en volume des arbres recensables.

- l’accroissement de volume que les arbres coupés et chablis depuis moins de cinq ans ont apporté au peuplement alors qu’ils étaient encore vivants.

Accroissement de surface terrière

Nouvelle méthode

L’accroissement de surface terrière sur écorce correspond à l’augmentation moyenne annuelle au cours de la période de cinq ans précédant le sondage de la surface de la section de la tige à 1,30 mètre des arbres recensables des forêts de production. Il s’exprime en mètres carrés par an.

Âge de l’étage dominant d’un peuplement

L’IGN fournit des résultats par âge. Il s’agit de l’âge de l’étage dominant sur la placette d’inventaire du peuplement « cible ». Le terme « cible » signifie ici qu’en présence d’une bordure, les arbres de celle-ci ne sont pas pris en compte et qu’en présence de rémanents d’un ancien peuplement, ceux-ci ne sont pas pris en compte. Par exemple, un gros rémanent au sein d’une régénération naturelle n’appartient pas au sous-peuplement dominant.
L’âge de l’arbre est établi par décompte des cernes annuels (sur une carotte prélevée à la tarière de Pressler) ou par décompte des verticilles ou des cicatrices de verticilles en particulier pour les peupliers cultivés dans les peupleraies qui ne sont jamais carottés.
Cette évaluation est réalisée au maximum à partir de deux arbres recensables par placette d’inventaire.

Alignement

Ancienne méthode

Un alignement est une ligne simple ou double d’arbres d’essences forestières plantés à intervalles réguliers, d’une largeur moyenne en cime inférieure à 25 mètres, d’une longueur au moins égale à 25 mètres, régulière en diamètre et en distance. L’espacement entre les arbres est supérieur à un mètre.

Nouvelle méthode

Ligne simple ou double d’arbres d’essences forestières plantés à intervalles réguliers, d’une largeur moyenne en cime inférieure à 20 mètres, d’une longueur au moins égale à 25 mètres, régularité en diamètre et en distance : écarts d’au moins un quart pour au moins trois-quarts des arbres. Espacement entre les arbres supérieur à un mètre.

Ancienne méthode

Depuis sa création jusqu’à la fin de l’année 2004, l’Inventaire forestier national procédait à l’inventaire des surfaces boisées département par département. C’est ainsi que 6 à 10 départements étaient inventoriés chaque année et chacun des départements français a été inventorié entre deux et quatre fois.
L’exécution d’un inventaire départemental consistait en une séquence d’opérations successives sur une durée de quelques années :

  1. Étude préalable : spécification des nomenclatures et protocoles opératoires particuliers de l’inventaire départemental ;
  2. Couverture aérienne : couverture photographique à grande échelle en saison de végétation (infrarouge couleur) ;
  3. Cartographie : tracé sur fond topographique des limites de régions forestières, régions populicoles, classes de propriété et types de formation végétale (ces derniers sont élaborés par photo-interprétation). Le croisement de ces couches thématiques constituait les domaines d’étude cartographiés (DEC).
  4. Phase 1 : sondage systématique ou pseudo-systématique de points uniformément répartis dans le territoire inventorié, photo-interprétation des formations à inventorier (détermination de la couverture et de l’utilisation du sol), classement et première évaluation de leur importance à la date des photographies aériennes.
  5. Phase 2 : sondage aléatoire ou systématique stratifié dans l’échantillon de phase 1, contrôle au sol des données et actualisation des résultats photo-interprétés en phase 1. Les strates sont constituées à l’intérieur des domaines d’étude statistiques (DES) obtenus par regroupements de DEC. Les taux de sondage dans les strates sont ajustés en fonction d’une consigne de précision finale sur le volume sur pied.
  6. Phase 3 : sélection des points de phase 2 interceptant une formation à inventorier et réalisation des opérations d’inventaire sur le terrain (mesures dendrométriques, écologiques et floristiques).

Pour des raisons opérationnelles, les opérations des phases 2 et 3 étaient jumelées.
Pour atteindre les objectifs de précision et de niveau de détail des résultats, la taille des échantillons pour un département moyen était de 20 000 points en phase 1 et de 1 200 points de couverture forêt en phase 3.

Arbre

Ancienne méthode

Un arbre est un végétal ligneux (sauf liane) ayant une tige nue et non ramifiée dès la base, d’une hauteur supérieure ou égale à sept mètres ou susceptible d’atteindre cette dimension à maturité in situ

Nouvelle méthode

Un arbre est un végétal ligneux (sauf liane) ayant une tige nue et non ramifiée dès la base, d’une hauteur supérieure ou égale à cinq mètres ou susceptible d’atteindre cette dimension à maturité in situ

Arbre forestier

Ancienne méthode

Un arbre forestier est un végétal ligneux ayant une tige nue et non ramifiée dès la base, d’une hauteur supérieure ou égale à cinq mètres ou susceptible d’atteindre cette dimension à maturité in situ.
Son caractère forestier est dû à son appartenance à une liste de 136 espèces établie par l’inventaire forestier.

Arbre mort sur pied

Arbre ne présentant aucun signe de vie au-dessus de 1,30 m, et toujours sur pied, cassé ou non au niveau de sa tige ou de son houppier. Par convention, on considère que tout arbre mort (sans signe de vie au-dessus de 1,30 ?m) avec un angle d’inclinaison supérieur à 30 grades par rapport à la surface du sol appartient à cette catégorie.

Arbre recensable

Ancienne méthode

Un arbre recensable a une circonférence mesurée à 1,30 mètre supérieure ou égale à 24,5 cm (ou alors un diamètre supérieur à 7,5 cm).

Nouvelle méthode

Un arbre recensable a une circonférence mesurée à 1,30 mètre supérieure ou égale à 23,5 cm.

Aspérité

Nouvelle méthode

Le degré d’aspérité du terrain, caractérise la zone la plus délicate en quantité et importance d’obstacle que devra franchir un éventuel engin sur l’itinéraire supposé de débusquage si la pente maximale est inférieure à 60 %. Elle s’exprime selon trois modalités :

  • terrain non accidenté
  • terrain accidenté
  • terrain très accidenté

Autre forêt

L’autre forêt est un terrain de superficie au moins égale à 50 ares et de largeur supérieure ou égale à 20 m où croissent des arbres dont le taux de couvert absolu est au moins égal à 10 % et ayant une utilisation qui n’est ni de production de bois, ni agricole, ni urbaine.


ACTUS INVENTAIRE FORESTIER

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