Sur chaque point d’inventaire statistique situé en forêt et visité au sol, les équipes de l’IGN réalisent tout au long de l’année des observations écologiques et floristiques (exposition, pente, topographie, relevé floristique sur une surface fixe de 700 m2, description du sol, etc.). Ces données sont recueillies sur l’ensemble du territoire national selon un protocole stable depuis 1994.
Les données brutes floristiques et pédologiques récentes sont visualisables et téléchargeables sur le site de l’inventaire forestier. De nombreuses publications scientifiques ont été réalisées à partir de ces données brutes. |
![]() |
|
Des indices écologiques peuvent être calculés à partir des données brutes. Un numéro de L’IF présente sept de ces indices. Les fichiers contenant ces indices, les données brutes et la documentation associées sont téléchargeables ci-contre. | ||
|
Les données floristiques (actuellement environ 4,5 millions de données d’occurrence d’espèces végétales) sont mobilisées dans le cadre de l’évaluation des effets du changement climatique. L’IGN contribue également à l’observatoire national de la biodiversité pour les écosystèmes forestiers |
Depuis 2011, l’IGN a développé un savoir-faire sur l’identification des habitats forestiers. Sur chaque placette visitée au sol, le type d’habitat forestier potentiel est déterminé. Ces données de caractérisation de l’habitat sont couplées aux autres données dans un but de surveillance de l’état de conservation des écosystèmes forestiers (cf. article RFF sur le dispositif de surveillance de l’état de conservation des habitats forestiers). Ces données sont mobilisées pour le rapportage périodique prévu par la directive Habitats-Faune-Flore auquel l’IGN participe. |
|
|
Les bases de données géographiques apportent également des informations précieuses sur les écosystèmes forestiers : répartition spatiale, composition, ancienneté des forêts quand les données actuelles sont couplées avec l’occupation du sol historique. Elles décrivent également les trames bocagères impliquées dans les trames vertes. Les données géographiques sont notamment mobilisées pour le dispositif de suivi des bocages (cf. plaquette de présentation du dispositif) mis en œuvre par l’IGN en collaboration avec l’ONCFS et pour des cartographies régionales des forêts anciennes. |
Les données écologiques de l’IGN ont été utilisées pour la mise au point du découpage écologique du territoire en GRECO (grandes régions écologiques) et SER (sylvoécorégions). Une carte du pH de surface des sols forestiers français a pu être élaborée à partir des relevés floristiques de l’IFN. |
|