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Définitions Q R S

Q R S

Q

Qualité des bois

Les équipes de terrain estiment la qualité du bois en forêt pour tous les arbres sur pied, vifs ou accidentés, pris en compte dans le dispositif de levé dendrométrique. Elles distinguent trois catégories (cf. tableau ci-après) en fonction de l’utilisation techniquement possible et économiquement souhaitable du bois. Cette utilisation est appréciée en fonction des dimensions du bois et des défauts et nœuds visibles sur le tronc.

Il n’est pas tenu compte de l’utilisation réelle du bois selon les usages locaux et les caractéristiques internes du bois, ceux-ci n’étant bien évidemment pas connus des opérateurs de l’inventaire forestier.

 

Avant 2014

Pour évaluer la qualité, le volume de l’arbre est réparti par dixième dans chaque catégorie d’utilisation en fonction de la qualité présumée du bois.

 

Catégories Usage Diamètre fin bout minimal Longueur minimale Critères requis
Qualité 1 Tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine Découpe marchande 2 m Bille de pied, ou très belle surbille de tige, droite et sans défaut apparent, bois sain, nombre limité de noeuds
Qualité 2 Autres sciages, menuiserie courante, charpente, caisserie, coffrage, traverses Découpe marchande 2 m Parties de bille et surbille de tige suffisamment rectilignes non classées en 1
Qualité 3 Industrie, chauffage Découpe terminale tige (7 cm ou plus) Tout ou partie de la tige non classé en 1 ou 2

Définition des qualités en fonction des usages potentiels

 

Après 2014

Le classement se fait par observation de la tige de l’arbre, de son pied jusqu’à la découpe marchande, en retenant la meilleure qualité observée sur une longueur minimale de 2 mètres. La découpe marchande varie selon le groupe d’essences : 20 cm pour les feuillus, 14 cm pour les résineux. Les critères d’affectation (nombre de nœuds, défauts, etc.) dans une catégorie de qualité diffèrent selon que l’arbre soit un chêne (pédonculé, sessile ou pubescent), un autre feuillu ou un résineux. Le volume de bois dans chaque catégorie est estimé à partir de la qualité notée, du taux de rebut et de tarifs de cubages « découpe marchande ».

 

Catégories Usage
S+ Qualité de bois d’œuvre exceptionnelle Qualité de bois d’œuvre exceptionnelle (tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine, merrains)
S1 Bois de sciage de première qualité Bois de sciage de première qualité, qualité de bois d’œuvre bonne et courante (charpente, menuiserie notamment)
S2 Bois de sciage de deuxième qualité Bois de sciage de deuxième qualité, qualité de bois d’œuvre médiocre mais toujours sciable (caisserie, coffrage, traverses)
BI Bois d’industrie et bois énergie Bois d’industrie (trituration, plaquettes, pâte à papier) et bois énergie

Définition des qualités en fonction des usages potentiels

R

Recensable

On appelle recensable toute tige de circonférence supérieure à 24,5 cm à 1,30 mètre, ou de diamètre à 1,3 mètre supérieur à 7,5 cm. Les mesures dendrométriques sont exclusivement réalisées sur les tiges recensables.

Nouvelle méthode

On appelle recensable toute tige de circonférence supérieure à 23,5 cm à 1,30 mètre. Les mesures dendrométriques sont exclusivement réalisées sur les tiges recensables.

Ressource

La ressource forestière désigne le stock de bois sur pied.
Les données IGN permettent de caractériser cette ressource selon un certain nombre de critères, comme l’essence, la propriété forestière, les conditions d’exploitation, etc.

S

Schéma régional de mobilisation de la biomasse (SRB)

Un SRB a pour objectifs de dresser un état des lieux des ressources en biomasse susceptibles d’avoir un usage énergétique et de déterminer des orientations et actions à mettre en œuvre à l’échelle régionale ou infrarégionale pour favoriser la mobilisation de ces ressources et le développement des filières énergétiques correspondantes (bois-énergie, méthanisation, etc.).
L’élaboration des SRB s’appuie le plus souvent sur les chiffres produits par les études de disponibilités forestières régionales réalisées par l’IGN.

Situation topographique

La situation topographique générale de la placette circulaire de 25 mètres de rayon est affectée à une des neuf modalités suivantes :

  • terrain plat  : position plane ou de plateau ou de plaine avec une pente inférieure ou égale à 5 % ;
  • sommet  : crête de toute nature, sommet vif, sommet arrondi ou escarpement ;
  • haut de versant  : partie supérieure d’un versant ;
  • mi-versant concave  : partie moyenne d’un versant (pente supérieure à 5 %) de forme générale déprimée ou banquette ou terrasse de moins de 6 mètres de largeur ;
  • mi-versant rectiligne  : partie moyenne d’un versant (pente supérieure à 5 %) de forme droite ;
  • - mi-versant convexe  : partie moyenne d’un versant (pente supérieure à 5 %) de forme généralement saillante ;
  • replat  : zone horizontale d’une largeur moyenne supérieure à 30 mètres intercalée dans un versant (pente inférieure à 15%) ou banquette ou terrasse de plus de 6 mètres de largeur ;
  • bas de versant  : partie inférieure d’un versant ;
  • vallée ou fond de vallon  : large dépression très ouverte en fond de vallon ou vallée large de plus de 50 mètres ;
  • dépression ou confinement ou fond de vallon étroit ou combe  : dépression encaissée ou situation de confinement ou fond de vallon étroit ou combe.

Station - Station forestière

Une station est une étendue de terrain de superficie variable (quelques m2 à plusieurs dizaines d’ha), homogène dans ses conditions physiques et biologiques : mésoclimat, topographie, géomorphologie, sol, composition floristique et structure de la végétation spontanée.
Une station forestière justifie, pour une essence déterminée, une sylviculture précise avec laquelle on peut espérer une productivité comprise entre des limites connues.

Structure forestière

La structure forestière est déterminée uniquement pour les forêts fermées (taux de couvert absolu supérieur à 40 %). Les forêts ouvertes n’ont donc par nature « pas de structure ».

La structure forestière du peuplement est une caractéristique composée des taux de couvert relatif des sous-peuplements de futaie et taillis vivants et, en cas de moins de 25 % de taillis, de la distribution verticale de la futaie.

Les sous-peuplements de futaie et taillis sont définis par l’origine des arbres : semence pour futaie et rejet pour taillis. Cependant les arbres de diamètre supérieur à 22,5 cm (moyens, gros et très gros bois) sont tous comptés dans la futaie, quelle que soit leur origine. Seules les cépées avec des arbres de diamètre inférieur à 22,5 cm (petits bois) sont comptées dans le taillis.

Les modalités que peut prendre cette variable sont alors les suivantes :

  • futaie régulière : taux de couvert relatif du taillis inférieur à 25 % avec un étage haut d’importance supérieure ou égale à deux tiers dans la futaie ;
  • futaie irrégulière : taux de couvert relatif du taillis inférieur à 25 % avec un étage haut d’importance inférieure à un tiers dans la futaie ;
  • mélange de futaie et de taillis : taux de couvert relatif du taillis et taux de couvert relatif de la futaie tout deux supérieurs ou égaux à 25 % ;
  • taillis : taux de couvert relatif de la futaie inférieur à 25 %.

Il faut être vigilant dans l’utilisation de cette donnée car elle décrit un peuplement selon les règles énoncées ci-dessus et, en aucun cas, elle ne correspond à une information sur la gestion forestière du peuplement.

Structure verticale

La structure verticale du peuplement décrit le nombre et la hauteur des strates d’un peuplement forestier. Elle est évaluée à partir de la hauteur de référence du peuplement c’est-à-dire la hauteur moyenne des 10 plus hauts arbres en excluant les arbres de hauteur inférieure aux deux tiers de l’arbre le plus haut. À partir de cette hauteur, la strate haute représente les arbres dont la hauteur est supérieure aux deux tiers de cette hauteur de référence et la strate basse est constituée des arbres et arbustes, à partir de 2 mètres de hauteur.

La structure verticale est ensuite définie selon les modalités suivantes :

  • Pas de structure : terrain momentanément déboisé ;
  • Structure de boisement ouvert : forêt ouverte et non momentanément déboisée ;
  • Structure verticale irrégulière ;
  • Structure verticale régulière haute avec sous-étage ;
  • Structure verticale régulière haute sans sous étage ;
  • Futaie régulière basse : peuplement fermé, régulier, à une strate basse, à un stade jeune d’un régime « futaie régulière » ou composé de tiges majoritairement de franc pied ;
  • Autre peuplement régulier bas : peuplement fermé, régulier, à une strate basse, dont le régime n’est pas de futaie régulière et les tiges sont majoritairement issues de rejet.

Il faut être vigilant dans l’utilisation de cette donnée car elle décrit un peuplement selon les règles énoncées ci-dessus et, en aucun cas, elle ne correspond à une information sur la gestion forestière du peuplement.

Surface terrière

La surface terrière d’un arbre donné correspond à la surface de la section de sa tige à 1,30 mètre de hauteur. Pour un territoire donné, la surface terrière correspond à la somme des surfaces terrières de tous les arbres vifs recensables de ce territoire. Elle s’exprime en mètres carrés.

Sylvoécorégion

Une sylvoécorégion (SER) correspond à une zone géographique suffisamment vaste à l’intérieur de laquelle la combinaison des valeurs prises par les facteurs déterminant la production forestière ou la répartition des habitats forestiers est originale.
Il existe 86 SER en France métropolitaine, plus 5 SER d’alluvions récentes.


ACTUS INVENTAIRE FORESTIER

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