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Définitions T U V

T U V

T

Taillis

Les arbres de taillis sont issus de souche (rejets) et comprennent une à plusieurs tiges.

Les peuplements en taillis ont un taux de couvert relatif de la futaie inférieur à 25 %.

Taux de couvert

Cf. couvert absolu, couvert libre, couvert relatif, couvert libre relatif

Taux de couvert libre de l’arbre

Le couvert libre est la surface planimétrique de la projection verticale de la partie du houppier qui n’est pas surplombée par le feuillage d’autres arbres en période de feuillaison.

Le quotient du couvert libre par le couvert total est le taux de couvert libre, qui est une caractéristique continue comprise entre 0 % et 100 %. Entre ces bornes sont définies trois classes :

- arbre surcimé  : le taux de couvert libre de l’arbre est nul ;

- arbre dominé  : le taux de couvert libre de l’arbre est inférieur à 2/3 ;

- arbre dominant  : le taux de couvert libre de l’arbre est supérieur ou égal à 2/3.

Tempête Klaus

La tempête Klaus a touché de manière brutale la région Aquitaine et particulièrement le massif landais le 24 janvier 2009. Les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ont aussi été affectées mais dans une moindre mesure.
L’IFN a estimé, dans les premières semaines qui ont suivi, à :

  • 684 000 ha (± 37 000 ha) la surface sur laquelle les dégâts ont été constatés (dont 297 000 ha avec plus de 40 % de dégât) ;
  • 43 millions de mètres cubes (± 6 millions) le volume endommagé ou détruit dont 41 millions pour la seule région Aquitaine. Dans cette région, la part de volume touché atteint 24 % en moyenne et 43 % dans le massif landais.

La prise en compte de ces dégâts a fait l’objet d’une opération spécifique de mise à jour dans les bases de données pour les trois campagnes précédentes. L’utilisation de ces données sans mise à jour (sans actualisation) aurait conduit à surestimer les volumes sur pied actuels.

L’estimation des dégâts a été conduite par des retours sur tous les points d’inventaire visités lors des campagnes qui avaient précédé la tempête. Ces observations ont permis de déterminer le sort de chaque arbre des échantillons correspondants et d’actualiser leur état immédiatement après la tempête. Ainsi, les arbres renversés lors de la tempête ne sont pas pris en compte dans les statistiques de volume sur pied, de surface terrière ou de production des arbres vivants.
Les données d’origine sont conservées dans les base de l’IGN. Elles sont utilisées pour des études spécifiques.

Texture du sol

La classe texturale est déterminée en fonction de la présence/absence et de l’importance relative des différentes fractions : Argile (A), Sable (S), Limon (L). La texture est appréciée de façon empirique au toucher, en pétrissant entre les doigts un échantillon de l’horizon à tester, légèrement humidifié, et purgé des éléments grossiers.

La texture du sol peut être homogène sur l’ensemble du profil ou nettement hétérogène : c’est le cas des sols complexes (horizon limoneux sur horizon argileux par exemple) développés à partir de deux formations géologiques différentes ou des sols ayant subi un lessivage. Dans le cas d’un sol à texture hétérogène, l’IGN distingue deux horizons texturaux qui différencient au mieux le profil avec attribution d’une texture à chaque horizon. Cependant dans cette publication, la texture indiquée est obtenue par combinaison des deux textures observées :

  • Sableuse
  • Limono-sableuse
  • Limoneuse
  • Limon sur argile : profil complexe à deux couches superposées
  • Argilo-sableuse
  • Argilo-limoneuse
  • Argileuse
  • Autre ou non déterminée : autre, non déterminée ou absence de terre fine

Type d’humus

Le type d’humus (ou forme d’humus) est une caractéristique de la couche organique reposant sur le sol (exemple : moder, mull, carbonaté). L’humus constitue l’ensemble des horizons organiques O et organo-minéraux A de surface d’un sol qui marquent l’incorporation au sol minéral des retombées organiques (feuilles, branches et racines)

Type de roche-mère

Le type de roche-mère décrit le matériau à partir duquel s’est développé par pédogenèse le sol sus-jacent (horizon C, R, M ou D des pédologues). Ce peut être une roche dure, meuble, altérée ou non, en place ou une formation superficielle (dépôts éoliens, alluvions, sédiments, colluvions, matériaux de solifluxion…).

Type de sol

Le type de sol s’apprécie selon la description du profil de sol qui décrit les profondeurs des différents horizons observés ainsi que l’apparition de différents phénomènes caractéristiques (carbonatation, oxydation, hydromorphie permanente, etc.).

Type de station

Un type de station est un résumé et une synthèse des caractères d’un ensemble de stations analogues selon les critères précédents. (cf. définition Station)

Typologie des stations forestières

La typologie des stations forestières consiste à mettre en évidence et à étudier les types de station, qui ont la plupart du temps été réunis, depuis 1976, dans des catalogues.

U

Usage du sol

Ancienne méthode

L’utilisation du sol caractérise l’objectif principal de production du site. La variable peut prendre différentes modalités :

- forêt de production : formation boisée dont la fonction principale est la production de bois ;

- autre forêt : formation boisée dont la fonction principale n’est pas la production de bois ;

- lande : formation semi-naturelle non boisée ;

- peupleraie : peupleraie cultivée ;

- agricole : formation végétale non boisée destinée aux productions végétales et animales ;

- improductif : terrain sans couverture végétale ;

- eau : terrain couvert d’eau.

Utilisation du sol

L’utilisation du sol dépend de la destination donnée à un site, du point de vue économique ou social. Un terrain de couverture donnée peut avoir plusieurs utilisations différentes du sol, parfois simultanées.

Près d’une dizaine d’utilisations du sol sont distinguées sur le terrain sur les « couverture boisée », « bosquets » et « lande ». On peut les hiérarchiser prioritairement en cinq grands types :

- Accès interdit : Le terrain est un terrain militaire en activité ou une réserve intégrale, d’accès interdit.

- Accueil, loisirs, parc public ou privé, habitat, enclos : Le terrain est une zone d’accueil ou de loisirs destinée à la récréation ou partiellement à l’habitation humaine.

- Production de bois : C’est une utilisation réservée aux trois types de couvertures boisées et aux bosquets. Le terrain doit permettre une production suffisante de bois sans qu’une autre utilisation ou les conditions physiques ne viennent en empêcher l’exploitation.

- Agricole : Le terrain, boisé ou non, est utilisé pour le pâturage d’animaux domestiques (agroforesterie ou landes herbacées pâturées) ou fait l’objet de récoltes agricoles (sous couvert boisé le cas échéant).

- Autres utilisations : Toute autre utilisation du sol, mais aussi l’absence d’utilisation, rentre dans cette catégorie. On y retrouve par exemple les terrains servant comme protection des sols et des eaux, les zones de passage d’un réseau ou d’emprise d’une grande infrastructure linéaire, ou les réserves où l’accès n’est pas interdit.

V

Volume sur pied

L’IGN intègre dans son calcul de volume les arbres des forêts de production dont le diamètre est supérieur à 7,5 cm à 1,30 mètre. Pour ces arbres, le volume pris en compte comprend le tronc du sol jusqu’à une découpe fin bout de 7 cm appelé également « volume bois fort ». Il n’inclut qu’une branche maîtresse. Il inclut l’écorce.

Le volume s’exprime en mètres cubes.


ACTUS INVENTAIRE FORESTIER

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