Dans nos forêts...

Le Chêne-liège
Quercus suber

Famille : Fagacées

Ecorce en liège, s’épaississant avec l’âge.
Feuilles coriaces, luisantes, avec poils blancs dessous.
Fleurs mâles en chatons pendants.
Gland avec cupule couverte d’écailles.
Le chêne-liège mesure en moyenne 8 m de haut. Le plus grand chêne-liège mesuré par les agents de terrain de l’IGN atteint 23 m.
Le chêne liège est un arbre souvent âgé : 60 % des arbres ont plus de 100 ans.

Le chêne-liège est à 59 % issu de rejet.

Le chêne-liège se situe en grande majorité dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes. On trouve également des individus en Corse, dans les Pyrénées-Orientales et dans les Landes.
La quasi-totalité des tiges se situent à une altitude inférieure à 600 m. En effet, le chêne-liège apprécie la chaleur et les milieux secs. Toutefois, à ces altitudes, il recherche des conditions de fraîcheur pour se développer.
Il se trouve toujours en mélange avec d’autres essences (le chêne vert principalement).

On le trouve principalement sur des sols secs, dans des milieux plutôt acides. Les sols doivent être assez profonds, afin d’offrir une bonne réserve en eau. Ces sols sont à 90 % des sols brunifiés, c’est-à-dire riches en matière organique.

Le chêne-liège est la 34e essence en volume, avec 4,5 millions de m3.
Il est utilisé pour son écorce (liège) plus que pour son bois.
Le chêne-liège se situe à 82 % en forêt privée.
Les arbres entre 20 et 50 cm de diamètre représentent près de 60 % du volume total de l’essence.

 

Sources :
IGN - Inventaire forestier.
Campagnes d'inventaire 2013 - 2017


Botaniques et définitions :
Flore forestière française, IDF
Vocabulaire forestier, IDF
Larousse


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